Si les marcheurs de la pride moscovite ont bien tenté de faire valoir leur droit à la liberté d'expression ce Samedi 28 Mai c'est malheureusement comme on s'y attendait au prix de violences virulentes et répétées.
Une fois de plus en début d'après-midi on a donc vu s'affronter une trentaine de personnes qui tentaient de manifester, avec leurs opposants des ultra-orthodoxes et des militants d'extrême-droite.
La tentative de marche a été abrégée, puis dispersée par la police russe vers 13h, soldée par de nombreuses inerpellations et notamment l'arrestation de Georges-Louis Tin, président du comité de la Journée Mondiale contre l’Homophobie.
Dès le lendemain des événements, un communiqué de Mark Toner, porte-parole du département d'Etat américain, faisait état d'une certaine inquiétude quant aux violences perpétrées lors de la tentative de pride, indiquant par ailleurs que des manifestants américains, dont Dan Choi un ancien officier de l'U.S. Army, avaient été arrêtés par les autorités russes : "Nous notons avec préoccupation... qu'une manifestation pacifique de Russes en faveur des droits des gays et des lesbiennes, à laquelle s'étaient joints des militants d'autres pays, a été violemment perturbée par des contre-manifestants, et que les forces de sécurité russes ont alors arrêté des personnes des deux groupes ... Nous appellons les autorités russes à travailler avec les responsables municipaux pour trouver les meilleurs moyens de sauvegarder les libertés fondamentales" a-t-il souligné.
Dans un communiqué diffusé le 30 Mai, le ministère français des affaires étrangères s'est lui aussi ému de la situation, rappelant que la Cour européenne des droits de l'Homme avait jugé, dans sa décision du 21 octobre 2010, l'interdiction de la Gay Pride de Moscou contraire à l'article 11 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales. : "Après les violences qui ont eu lieu le 28 mai à l'occasion de la Gay Pride de Moscou, la France rappelle son attachement à la liberté d’expression pour tous et au droit de manifester pacifiquement en toute sécurité".
Après 4 heures de rétention dans une cellule de 60cm sur 60cm, sans air ni lumière, et sous un feu d'artifices d'insultes homophobes Georges-Louis Tin a finalement été relâché.
EN SAVOIR PLUS : http://www.gayrussia.eu/en/
Article précédent sur le même sujet
Nouvelle interdiction de la Moscow Pride
La Russie condamnée pour l'interdiction des prides moscovites
Nouvelle interdiction de la Moscow Pride
VIDEO PLUS :
Une fois de plus en début d'après-midi on a donc vu s'affronter une trentaine de personnes qui tentaient de manifester, avec leurs opposants des ultra-orthodoxes et des militants d'extrême-droite.
La tentative de marche a été abrégée, puis dispersée par la police russe vers 13h, soldée par de nombreuses inerpellations et notamment l'arrestation de Georges-Louis Tin, président du comité de la Journée Mondiale contre l’Homophobie.
Dès le lendemain des événements, un communiqué de Mark Toner, porte-parole du département d'Etat américain, faisait état d'une certaine inquiétude quant aux violences perpétrées lors de la tentative de pride, indiquant par ailleurs que des manifestants américains, dont Dan Choi un ancien officier de l'U.S. Army, avaient été arrêtés par les autorités russes : "Nous notons avec préoccupation... qu'une manifestation pacifique de Russes en faveur des droits des gays et des lesbiennes, à laquelle s'étaient joints des militants d'autres pays, a été violemment perturbée par des contre-manifestants, et que les forces de sécurité russes ont alors arrêté des personnes des deux groupes ... Nous appellons les autorités russes à travailler avec les responsables municipaux pour trouver les meilleurs moyens de sauvegarder les libertés fondamentales" a-t-il souligné.
Dans un communiqué diffusé le 30 Mai, le ministère français des affaires étrangères s'est lui aussi ému de la situation, rappelant que la Cour européenne des droits de l'Homme avait jugé, dans sa décision du 21 octobre 2010, l'interdiction de la Gay Pride de Moscou contraire à l'article 11 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales. : "Après les violences qui ont eu lieu le 28 mai à l'occasion de la Gay Pride de Moscou, la France rappelle son attachement à la liberté d’expression pour tous et au droit de manifester pacifiquement en toute sécurité".
Après 4 heures de rétention dans une cellule de 60cm sur 60cm, sans air ni lumière, et sous un feu d'artifices d'insultes homophobes Georges-Louis Tin a finalement été relâché.
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