Pierre Lapointe : j'aime prendre des éléments de la culture en marge et les amener dans la culture pop
Comme souvent en ce moment, je me retrouve à nouveau dans le quartier de Pigalle, pour une entrevue que je pressens charmeuse, celle d'un artiste dont la carrière a commencé il y a déjà plus de 7 ans, puisque son premier album promotionnel date de 2002, mais qu'on ne connaît en France que depuis 2006, date de sortie de son superbe opus : "La forêt des mal aimés", sombre et théâtral. Métro Anvers, tout le monde descend ! Direction la Boule Noire, petite salle de spectacle qui se trouve juste à côté de la Cigale, où Pierre Lapointe m'attend. Je l'y avais applaudi l'applaudi, dans le cadre d'un des derniers concerts d'une série de 20, une sorte de résidence qui aura duré pratiquement tout un mois. A cette occasion j'y retrouvrais un artiste complet, taquin, complice avec son public, et paradoxalement très drôle entre des chansons plutôt intimistes et mélancoliques. Ici notre ami n'est pas encore la méga-star qu'il est dans son pays le Can