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Articles

Affichage des articles du novembre 9, 2009

Panorama, Kent

Kent est un artiste complet, à la fois écrivain, dessinateur de bédé, et chanteur, un artiste sincère comme on en rencontre forcément peu. Voilà déjà 27 ans qu'il s'est lancé à corps perdu dans une carrière solo, après avoir explosé au sein du groupe Starshooter , qui à l'époque remportait quasiment autant de succès que Téléphone , Bijou ou Trust . Il signe des textes toujours façonnés comme de véritables joyaux et où chaque mot est pensé et réfléchi de manière presque mathématique, mais en même temps tellement naturelle. Très rapidement il s'est imposé maître dans l'écriture, faisant mouche et touchant droit au coeur, lorsque sa voix exprime parfois la désinvolture, l'ironie, la lucidité, l'humour ... tout simplement l'humanité. En 1991 par exemple, sur l'album "Tous les hommes" , avec des termes simples et un ton démunis il écrit un texte poignant sur un homme qui vient d'apprendre sa séropositivité. "Au revoir, Adieu" ex

Morrisey quitte la scène après avoir reçu une bouteille de bière à la tête

Le chanteur Morrisey , ex-membre du célèbre groupe The Smiths (la chanson du générique de Charmed , c'est lui) , et dont la presse a souvent mentionné l'homosexualité présumée par rapport à ses textes et à ses références à la culture gay, continue une carrière solo couronnée de succès, et écûme régulièrement les plus grandes salles internationales. Samedi 7 Novembre il se produisait ainsi à l'Echo Arena de Liverpool, où à la grande surprise des spectateurs, il a quitté la scène à la deuxième chanson, pour ne jamais réapparaître. Un spectateur lui aurait jeté une bouteille de bière au visage, le touchant à l'oeil, alors qu'il interprétait le morceau Black Cloud . Le chanteur s'est contenter de dire "au revoir" aux 8 000 spectateurs qui ont dû repartir dépités, mais qui ont pu tout de même se faire rembourser leur place. Il s'agit du 2ème incident qui emmaille cette tournée. Le 25 Octobre en effet, le Moz avait fait un malaise sur scène, et avait

Jennifer Ayache de Superbus : Les filles pourquoi pas ?

Pour ceux qui auraient séjourné sur la planète Mars pendant les douze derniers mois (voire plus !), rappelons que Jennifer Ayache est la chanteuse-leader du groupe Superbus , qui ne pond décidément que des tubes. Comme si les textes qu'elle écrit pour son groupe étaient d'une grande subtilité (il faut reconnaître qu'en général c'est carrément tout le contraire), elle a cru bon s'expliquer sur le sens "caché" de sa chanson "Lola" , dans laquelle elle dit aimer Lola "comme un garçon". Voila donc que de manière très naturelle la fille de Chantal Lauby (ex Nulle) confie : «Je suis très ouverte d'esprit, et je n'ai pas l'impression d'être la seule. Ça peut m'arriver de tomber amoureuse d'une fille. Cette chanson - Lola - est une façon de dire "pourquoi pas"?» . Elle ajoute: «J'ai déjà essayé. C'était autant de l'amour que de l'intrigue [...] Me mettre en couple avec une fille ? C'est

Sacred Arias and Cantatas - J.S. Bach, David Daniels

La musique vocale de Bach m'ennuie profondément. Rien ne me parle moins que ces messes et passions interminables, aussi froides et austères qu'une nef de cathédrale un soir de novembre. Je l'avoue sans honte, d'autant que j'ai régulièrement tenté d'apprécier ce répertoire, mais toujours sans succès. Le récent album de Natalie Dessay m'a un peu intéressé mais je ne le réécoute jamais. C'est un signe qui ne trompe pas. Sur le chemin de la repentance, sans beaucoup d'espoir mais avec docilité, j'ai écouté hier le nouveau CD de David Daniels . Le public français a découvert ce jeune contre ténor américain il y a deux ans, par un disque récital Haendel chez Virgin, accompagné par Roger Norrington. Plus récemment, David Daniels a enregistré un Stabat Mater de Pergolese salué par la critique, avec la soprano Dorothea Röschmann et le maestro Fabio Biondi.Titulaire de plusieurs prix prestigieux, dont le titre de « chanteur de l’année 1999 » décerné par

La Dolce Fiamma, Philippe Jaroussky

Avec ce nouveau disque, Philippe Jaroussky fait revivre l'oeuvre d'un compositeur un peu tombé dans l'oubli, sans doute écrasé par le poids de son patronyme, Jean Chrétien Bach (1735-1782), le onzième et dernier fils de Jean-Sebastien . "Bach n'est plus, quelle perte pour la musique !" s'exclama Mozart , témoignant alors de la renommée de Jean-Chrétien. Surnommé "le Bach de Milan" , Jean-Chrétien fût le seul membre de l'illustre famille à s'immerger dans le monde de l'opéra, où il excella notamment par la grâce mélodique de ses airs et ses orchestrations raffinées ; dans sa musique, il marie à merveille la rigueur héritée de son père et le génie mélodique italien. Philippe Jaroussky explique très bien ce choix : "Depuis déjà quelques années, après m'être beaucoup concentré sur le répertoire italien du XVIIième et du début du XVIIIème siècles, j'ai découvert peu à peu toute la richesse d'un répertoire moins connu,