BloggoTof

Lorsqu'un pianiste classique s'attaque à l'adaptation des plus grands monuments de la musique électronique, rave et dance, respectant ainsi la plus pure tradition de la rhapsodie, il s'agit tout simplement d'une invitation au voyage et à la rêverie, à laquelle l'auditeur se laisse prendre avec délectation. Les réarrangements de Maxence Cyrin , tous plus surprenants les uns que les autres, montrent à quel point un morceau de musique psychédélique, trans', hypnotique peut être complexe, malgré l'image d'un art facile. A l'écoute de cet album, une chose est sûr, Maxence a forcément écumé les dance-floors pour recueuillir l'essence même de ces compositions, et en extraire toute la poésie. On sera forcément séduit par sa relecture de "Unfinished Sympathy" , de Massive Attack , "Go" de Moby , ou encore l'inénarable "Behind The Wheel" de Depeche Mode ... La preuve indéniable, qu'une mélodie est immortelle lo

A l'initiative de l'association PRIDE OFF , qui a pour but la valorisation, la visibilité et la prospection de la culture gay et lesbienne, entendue dans son sens le plus large, est né JERK OFF , un festival alternatif et pluridisciplinaire qui a lieu en marge de la Marche des Fiertés Gays et Lesbiennes, mais qui s'adresse à un public plus vaste, afin de dépasser les clivages hétérosexuel(le)s / homosexuel(le)s. La Marche des Fiertés, forte à Paris de son utilité et de sa réputation, ne possède cependant pas de manifestation culturelle d’envergure qui lui est associée, comme on peut le voir dans d’autres capitales mondiales. Le festival est né de la volonté de représenter la réalité historique et artistique de la culture LGBT. Des notions nouvelles émergent depuis quelques années : la diversité, la mixité et l’ouverture vers les hétérosexuel(le)s, tant au niveau culturel, social ou ethnique. JERK OFF a pour objectif de dévoiler et documenter cette scène émergente tout en m

Un vent de folie semble souffler actuellement sur le petit monde de la pop music, et ce n'est sûrement pas nous qui allons nous en plaindre. Avec l'apparition des premiers rayons du soleil on assiste à l'éclosion de groupes colorés, survitaminés et montés sur ressorts, qui ne semblent avoir qu'une idée en tête : Nous faire danser jusqu'au bout de la nuit ! Le dernier en date, avec lequel j'ai rendez-vous aujourd'hui, est composé d'une bande de six joyeux drilles danois, avec l'allure d'une mini-classe de colonie de vacances, mais néanmoins dotée du fabuleux potentiel d'un big band qui ne laisse rien au hasard. 5 garçons, 1 fille, plusieurs possibilités de tubes, c'est ce que nous proposent Alphabeat, dignes héritiers de Wham! et B52's, grâce à des mélodies accrocheuses, et des riffs de guitare savamment dosés. Au lendemain de leur show-case parisien, où ils ont cassé la baraque, les voilà installés à une table ronde, sur la pelouse c