Les 11 et 12 juin, dans le cadre du Festival de Saint-Denis, l'ensemble orchestral de Paris dirigé par le jeune et fougueux Riccardo Frizza, a présenté une oeuvre superbe et peu connue de Rossini, le Stabat Mater , pièce de musique sacrée qui est aussi sa dernière composition. Dans un entretien au magazine Cadences, le maestro déclare : "Rossini y écrit des lignes vocales plus longues que de coutume, les airs ne répètent que rarement les mêmes cellules mélodiques ou procédés musicaux. Il s'agit d'une pièce opératique mais, si vous regardez en profondeur la partition, vous trouvez de nombreux contrepoints et harmonies raffinées. dramatique. C'est notamment le cas de la partie de choeur, d'une grande expressivité. Proche de l'esthétique de Donizetti, le Stabat annonce, plusieurs dizaines d'années avant son écriture, le Requiem de Verdi, dont Riccardo Muti vient de livrer, toujours au Festival de Saint-Denis, une vision grandiose et apocalyptique. Le quatu
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