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Articles

Jennifer Ayache de Superbus : Les filles pourquoi pas ?

Pour ceux qui auraient séjourné sur la planète Mars pendant les douze derniers mois (voire plus !), rappelons que Jennifer Ayache est la chanteuse-leader du groupe Superbus , qui ne pond décidément que des tubes. Comme si les textes qu'elle écrit pour son groupe étaient d'une grande subtilité (il faut reconnaître qu'en général c'est carrément tout le contraire), elle a cru bon s'expliquer sur le sens "caché" de sa chanson "Lola" , dans laquelle elle dit aimer Lola "comme un garçon". Voila donc que de manière très naturelle la fille de Chantal Lauby (ex Nulle) confie : «Je suis très ouverte d'esprit, et je n'ai pas l'impression d'être la seule. Ça peut m'arriver de tomber amoureuse d'une fille. Cette chanson - Lola - est une façon de dire "pourquoi pas"?» . Elle ajoute: «J'ai déjà essayé. C'était autant de l'amour que de l'intrigue [...] Me mettre en couple avec une fille ? C'est

Sacred Arias and Cantatas - J.S. Bach, David Daniels

La musique vocale de Bach m'ennuie profondément. Rien ne me parle moins que ces messes et passions interminables, aussi froides et austères qu'une nef de cathédrale un soir de novembre. Je l'avoue sans honte, d'autant que j'ai régulièrement tenté d'apprécier ce répertoire, mais toujours sans succès. Le récent album de Natalie Dessay m'a un peu intéressé mais je ne le réécoute jamais. C'est un signe qui ne trompe pas. Sur le chemin de la repentance, sans beaucoup d'espoir mais avec docilité, j'ai écouté hier le nouveau CD de David Daniels . Le public français a découvert ce jeune contre ténor américain il y a deux ans, par un disque récital Haendel chez Virgin, accompagné par Roger Norrington. Plus récemment, David Daniels a enregistré un Stabat Mater de Pergolese salué par la critique, avec la soprano Dorothea Röschmann et le maestro Fabio Biondi.Titulaire de plusieurs prix prestigieux, dont le titre de « chanteur de l’année 1999 » décerné par

La Dolce Fiamma, Philippe Jaroussky

Avec ce nouveau disque, Philippe Jaroussky fait revivre l'oeuvre d'un compositeur un peu tombé dans l'oubli, sans doute écrasé par le poids de son patronyme, Jean Chrétien Bach (1735-1782), le onzième et dernier fils de Jean-Sebastien . "Bach n'est plus, quelle perte pour la musique !" s'exclama Mozart , témoignant alors de la renommée de Jean-Chrétien. Surnommé "le Bach de Milan" , Jean-Chrétien fût le seul membre de l'illustre famille à s'immerger dans le monde de l'opéra, où il excella notamment par la grâce mélodique de ses airs et ses orchestrations raffinées ; dans sa musique, il marie à merveille la rigueur héritée de son père et le génie mélodique italien. Philippe Jaroussky explique très bien ce choix : "Depuis déjà quelques années, après m'être beaucoup concentré sur le répertoire italien du XVIIième et du début du XVIIIème siècles, j'ai découvert peu à peu toute la richesse d'un répertoire moins connu,

Exposition Guerre d'Images

Act Up-Paris s'expose au Yono du 3 au 27 novembre Pour ce nouveau volet de sa série d'expositions itinérantes, Act Up-Paris s'installe dans le Marais au Yono, du 3 au 27 novembre et affiche quelques uns des documents figurant dans son livre « Action = Vie » , ainsi qu'une sélection de doubles pages reproduites en grand format. « Action = Vie » n'est pas un livre commémoratif, encore moins un livre d'histoire : c'est un « livre d'images » , conçu comme une boîte à outils destinée à continuer la lutte contre l’épidémie. Des armes pour rendre visible la maladie et les séropositifVEs, combattre les images stigmatisantes, faire que l'on écoute celles et ceux que l'épidémie concerne en premier lieu, mettre les institutions face à leurs responsabilités et leurs contradictions. Affiches et photos, tracts et t-shirts, publications et pancartes : l'arsenal visuel de l'association est répertorié, afin que d'autres le découvrent puis se l'a

Lumière sur Diana Cotoman et Andreea Tincu Cotoman

Pour commencer sa nouvelle saison, le Rainbow Symphony Orchestra (RSO), orchestre classique français gay, lesbien et hétéro-friendly, te donne rendez-vous le samedi 14 novembre et le dimanche 15 novembre 2009 à 15h30 au temple de l'Oratoire du Louvre. Ces concerts constitueront un évènement tout particulier puisqu'ils seront ponctués par la projection sur grand écran, des tableaux d'Andreea Tincu, inspirés de la création "Tableaux" de la musicienne Diana Cotoman. Il sera ensuite possible de retrouver ces oeuvres à l'occasion d'une exposition montée en parallèle du concert de RSO. Les deux artistes ont répondu aux questions de CitéGAY pour expliquer le concept de ce spectacle à ne pas manquer. Tof : Bonjour Diana et Andreea, pouvez-vous vous présenter brièvement … ? Diana : Je suis violoniste et compositrice. Je suis née en Roumanie et vis à Paris depuis 8 ans. Je partage mon temps entre la composition, les concerts et mon activité de professeur qui me p

Review d'Opéra - La Ville Morte à Bastille : une totale réussite

La musique de Korngold est envoutante, presque vénéneuse et je n'ai cessé, les jours qui suivent de réécouter la Ville Morte , dans la très belle version d' Erich Leinsdorf , récemment rééditée chez RCA. Moments de lyrisme intense, luxuriance orchestrale inouïe où Richard Strauss et Puccini ne sont jamais loin, on a sans doute déjà tout dit. Ce qui frappe, c'est que la démesure des moyens ne perturbe absolument pas l'extrême intimité du drame qui se joue. Même exacerbés, les effets de ralentissement et d'hyperbole fonctionnent toujours, et c'est là le miracle de l'opéra. La mise en scène de Willy Decker illustre l'oeuvre et l'éclaire à l'aide de visions, de détails et d'images pour nous montrer, dans une approche assez psychanalytique, ce qui se passe à l'intérieur des personnages. Aucune surcharge conceptuelle, juste une subtile et intelligente illustration. Paul et Marietta sont incarnés par deux chanteurs exceptionnels, totalement c

David Ginola pose nu pour la télé anglaise

L'ex-footballeur du Paris-Saint-Germain n'a pas hésité à tomber la chemise et le reste pour les besoins de l'émission "Naked Britain" , diffusée sur Sky One , une série de 3 émissions, présentée par le Docteur Jack Lewis, qui tente d'interroger ses interlocuteurs sur leur rapport à la nudité ... La séquence montre un David Ginola se déshabillant de façon naturelle et décontractée, puis prenant place dans un fauteuil pour une séance de pose devant un artiste-peintre. Celui qui a déclaré vivre les 3 quarts du temps nu dans sa maison du Sud de la france n'en est pas à sa première expérience du genre. Il y a quelques années il avait déjà posé en nu frontal, mais cette fois pour un photographe, une expérience qui avait dû moins mettre son impatience à l'épreuve ! Et pendant que le spectateur comptemple le fessier musclé et rebondi du sportif, celui-ci n'hésite pas à montrer son mécontentement à l'artiste-peintre, quant au tableau dans lequel il ne