Cecilia Bartoli vient de sortir son nouvel album ; le cru 2009, intitulé «Sacrificium» , est un recueil de musiques italiennes en hommage aux castrats. Derrière une façade enthousiaste, voire pétulante, la Bartoli gère une redoutable cash machine, parfaitement huilée : sortie d'un album tous les deux ans, lancement mis en scène avec faste et fracas par Decca, promo publicitaire digne d'une rock star avec force plateaux TV, interviews et concerts promotionnels. Roberto Alagna et Natalie Dessay font finalement la même chose, mais eux, ils montent encore sur la scène, ce qui n'est plus vraiment le cas de la Bartoli. Il me semble pourtant que c'est là qu'on attend une chanteuse d'opéra. Pour faire du cash, il faut faire de la nouveauté tants les scies du répertoire ont pu être usées par d'innombrables versions. Et, dans la musique classique, on ne fait guère du neuf qu'avec du vieux. Ses disques se présentent donc comme des programmes thématiques autour d&
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