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Affichage des articles associés au libellé musique

Chris Garneau : mon album est sombre mais j'essaie sans cesse de l'amener vers la lumière

Début d'après-midi étonnament ensoleillé pour cette première semaine d'Octobre. Une fois n'est pas coutûme, je me pointe avec 10 minutes d'avance à mon nouveau rendez-vous. L'action se passe dans une toute petite rue, pas très loin du métro Pigalle, au sein des locaux du label de mon nouveau coup de coeur musical, et le mot est faible! Dès mon arrivée je suis prévenu que je devrais un peu patienter : avant mon tour, une mini session-acoustique et une autre interview doivent avoir lieu. Celui que tout le monde attend dans ce petit bureau baigné de soleil, c'est Chris Garneau , un jeune auteur-compositeur de 26 ans, originaire de Brooklyn, qui vient de sortir "El Radio", une vraie caresse pour les oreilles, entre pop, folk et classique baroque. Ok, j'avoue que mon coup de coeur n'est pas seulement d'ordre artistique. C'est que le jeune homme a un sacré joli minois ! Bien sûr à l'écoute de son album, j'ai été complètement subjug

Charlie Winston fait danser les morts dans son nouveau clip !

"J'essaie de penser chaque jour à la mort, ça me donne une excellente raison de vivre !" déclarait Charlie Winston, lors d'une interview accordée à CitéGAY en Février dernier (A lire [ ICI ] ), alors qu'une véritable Winstonmania commençait à s'emparer de l'hexagone ... Avec "Kick the Bucket", le moins qu'on puisse dire c'est que le dandy chapeauté, ex chanteur de rues, s'est fabriqué une véritable "chanson reminder". Sur un air guilleret, ce troisième extrait de l'album Hobo, rappelle en effet que, de toutes façons, on va tous mourir à la fin ... Manifestement, pour Charlie, celle-ci fait partie intégrante de l'avis, donc autant faire avec et même s'en amuser ... Et d'ailleurs le clip dévoilé pour la première fois aujourd'hui Lundi 19 Octobre, n'en est pas moins joyeux ! Charlie Winston y est accompagné d'une armée de petits squelettes danseurs et musiciens, ayant plus à voir avec Caspe

Everything Is New, Jack Penate

Après Matinée , un premier album mêlant ska, rockabilly, soul et folk, un peu dans la lignée de Jason Mraz et Justin Nozuka , ce joli britannique au visage de poupon propose un opus nettement plus calibré britpop, parfois teinté de rythmes jamaïcains ou de samba brésilienne, comme si la pop de Morissey ou plus largement des années 80, rencontrait les accords chauds d' Alpha Blondy , ou Lizzy Mercier Descloux . Autant dire un virage à 180° qui devrait pourtant ravir aussi bien les fans de la première heure, que ceux qui le découvrent seulement maintenant. Jack Penate, c'est avant tout un mélodiste hors-pair certes, mais aussi une voix très puissante, qui sait quand il le faut exceller dans la retenue. Certains évoqueront Robert Smith à cause de sa facilité à monter dans les aigüs, mais on peut dire aussi que son timbre unique, possède en plus de cela, une véritable dimension "crooner" ... Everything Is New s'impose dors et déjà comme un des albums de cet ét

Patricia Kaas : "S'il fallait le faire" possède un côté français traditionnel avec une certaine modernité

Ce n'est pas tous les jours qu'on a rendez-vous avec LA chanteuse française qui s'exporte le mieux à l'étranger! La journée est plutôt belle et je me sens assez détendu sur le chemin du sympathique restaurant-club de jazz "Autour de Midi... Et Minuit" de la rue Lepic (18ème)où nous devons nous rencontrer. L'endroit est situé non loin du fameux café qui a servi de décor au "fabuleux destin d'Amélie Poulain", ce qui ne gache rien à l'affaire ... Pour une fois me voici avec un quart d'heure d'avance, juste le temps de faire connaissance avec le responsable de la promo-web de Patricia et le propriétaire de l'établissement. Je lui explique qu'interviewer Patricia est un peu spécial pour moi, vu qu'elle est originaire de l'Est de la France, tout comme moi, et que fatalement ses disques ont une place importante dans la discographie familiale. Je tourne la tête distraitement et remarque la voiture arrêtée au milieu de la

Martin Rappeneau : l'amour, c'est le vrai désir suprême !

Me voici embarqué vers un nouveau voyage, une nouvelle rencontre d'un autre type ... Pendant le trajet en métro, je constate qu'à chaque interview c'est le même sentiment qui revient : Une espèce d'excitation mêlée de trac. Après tout finalement, qu'y a -t-il de naturel lorsque deux personnes qui ne se connaissent ni d'Eve ni d'Adam, s'installent l'une devant l'autre pendant 30 minutes, et doivent converser de musique, phénomène si abstrait et mystérieux ? Allez on arrête un peu de divaguer ... Direction les locaux d'Universal, ou je m'apprête à attendre ce chanteur débonnaire à l'oeil malicieux, prenant place sur le canapé disposé à l'entrée. Finalement je ne m'installe pas très longtemps voyant notre homme arriver d'un pas décidé, avec un cameraman, et la responsable de la promo web. C'est un Martin Rappeneau tout sourire qui vient à ma rencontre pour me serrer la main, et nous nous engouffrer tous les quatre dans l

Charlie Winston : j'essaie de penser chaque jour à la mort, parce que ça me donne une excellente raison de vivre !

Le temps est un peu pluvieux en cet après-midi de Février 2009. Pourtant c'est tout joyeux que je me rends sur les lieux de ma prochaine interview. Depuis quelques jours, une mélodie incroyable me booste l'esprit et semblerait capable de me donner la pêche, même en cas d'une annonce d'explosion atomique imminente. Cette mélodie, c'est celle du titre "Like a Hobo", par Charlie Winston , que j'ai découvert, comme beaucoup de monde avec émotion, lors d'un des derniers numéros de l'émission Taratata. Ce jour là cet artiste venu des Cornouailles, avec sa voix de velours, entre Chris Martin , Jeff Buckley et Ray Charles , sa dégaine de dandy, son sourire irrésistible, et son entrain de showman, est devenu instantanément un véritable coup de foudre collectif. J'arrive sur le pas du petit café où on m'a donné rendez-vous et une serveuse m'indique qu'il faut me rendre dans une pièce en "arrière-boutique" . Là une dizaine de pe

Yes, Pet Shop Boys

Hear ze Yes to win ze Waaaaahou !!! Il faut bien l’avouer, jusqu'à présent si j’ai quelquefois réussi à apprécier les garçons du magasin pour animaux, c’est surtout pour leurs collaborations avec Robbie Williams (No Regrets, Millenium), Kylie Minogue (In Denial), ou encore Rufus Wainwright (production de « Release The Stars »), autant dire tous les projets dans lesquels on n’entend pas trop la voix nasillarde, maniérée et insupportable de Neil Tennant … Et puis miracle ! Il aura fallu attendre ce 10ème album, très bien intitulé Yes , pour me faire réhabiliter ceux qui pour moi n’étaient jusqu'alors que des Stone et Charden de la disco-pop electro-branchouille, à l’attitude condescendante malgré des déguisements ridicules, mais consciencieusement renouvelés à chaque album … Parce que oui,  Yes  est enthousiasmant . Paradoxalement il est très dance et festif, alors qu’il a été concocté par Johnny Marr, l’ex-guitariste des Smiths, plutôt rock donc. et Owen Palett (violoniste acc

Interview Lorie : je veux avant tout faire danser le public !

"- Allo Olivier? c'est Tof ... J'aperçois du monde, je suppose que c'est là que ça se passe ..." Devant la porte d'un grand bâtiment en béton, se pressent des tas d'adolescents a l'air impatient. "- Oui oui Tof, il me semble que je t'aperçois". Effectivement, le responsable promo web chez Columbia apparaît bientôt, portable à l'oreille et me faisant signe de la main, à quelques mètres de moi. C'est lui qui a pu m'arranger cette interview un peu inhabituelle, puisqu'elle va se passer en pleines coulisses des préparations d'une émission télé qui va être tournée en direct, plus tard dans la soirée. Il s'agit de "La Chanson de l'année 2008", présentée par Flavie Flament. Autant dire qu'un beau panel de stars françaises est attendue, ce qui explique l'impatience du public. Arrivés à l'intérieur du bâtiment, Olivier me fait signe de prendre place sur un canapé rouge où semblent attendre d'a