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Articles

Le Stabat Mater (review de concert)

Les 11 et 12 juin, dans le cadre du Festival de Saint-Denis, l'ensemble orchestral de Paris dirigé par le jeune et fougueux Riccardo Frizza, a présenté une oeuvre superbe et peu connue de Rossini, le Stabat Mater , pièce de musique sacrée qui est aussi sa dernière composition. Dans un entretien au magazine Cadences, le maestro déclare : "Rossini y écrit des lignes vocales plus longues que de coutume, les airs ne répètent que rarement les mêmes cellules mélodiques ou procédés musicaux. Il s'agit d'une pièce opératique mais, si vous regardez en profondeur la partition, vous trouvez de nombreux contrepoints et harmonies raffinées. dramatique. C'est notamment le cas de la partie de choeur, d'une grande expressivité. Proche de l'esthétique de Donizetti, le Stabat annonce, plusieurs dizaines d'années avant son écriture, le Requiem de Verdi, dont Riccardo Muti vient de livrer, toujours au Festival de Saint-Denis, une vision grandiose et apocalyptique. Le quatu

Opérette et Musique légère (Humeur)

Les amateurs honteux de Francis Lopez, tous ceux qui connaissent et chantent sous leur douche "Poussez, poussez l'escarpolette" , les vieux auditeurs de France Musique qui ne manquaient jamais l'émission de la regrettée Sylvie Février, les plus jeunes qui ont pris au moins autant de plaisir que leur mamie au Châtelet, à la reprise du Chanteur de Mexico ont enfin trouvé leur maître à penser ! Benoît Duteurtre est né à Sainte-Adresse, près du Havre. Il commence à écrire vers l'âge de 15 ans. Passionné de musique moderne, il étudie la musicologie à Rouen puis à Paris. En 1982, encouragé par Samuel Beckett, il publie sa première nouvelle dans la revue "Minuit". Il compose de la musique et gagne sa vie comme pianiste. Après la publication de son roman, "Sommeil perdu" (Grasset, 1985), Benoît Duteurtre travaille comme critique musical et journaliste pour de nombreuses publications, Le Monde de la musique , Diapason , Elle , Playboy . En 1991, il c

Festival de Saint-Denis

Après le retour de Riccardo Muti dans le Requiem de Verdi , on guettera, entre autres, le Stabat Mater de Rossini les 11 et 12 juin, Le Songe d’une Nuit d’Eté de Mendelssohn par Kurt Masur le 18 juin, la virtuose mezzo Vivica Genaux avec Christophe Rousset et ses Talens Lyriques le 23 juin et, point d'orgue du Festival, la 9ème Symphonie de Beethoven dirigée par le très attendu John Nelson, le 7 juillet. Vous retrouverez toutes les informations et vous pourrez réservez votre place sur le site officiel du festival festival-saint-denis.com Nouvelle d’importance, pour la première fois, un grand festival de musique classique français sera diffusé en exclusivité totale sur internet (sans diffusion télévisuelle ultérieure), vous permettant de suivre depuis votre ordinateur et gratuitement en haute définition, les concerts les plus attendus du Festival de St Denis sur http://www.medici.tv/ , et sur http://www.festival-saint-denis.com/ -Concerts retransmis gratuitement : - Lundi 8 juin

Le Couronnement de Poppée (Review d'Opéra)

Une soirée au Grand Théâtre est toujours un ravissement. A ma droite, un ecclésiastique quasi centenaire, tout droit échappé d’un roman de Mauriac, se remémore avec nostalgie les nombreuses représentations des Noces de Figaro auxquelles il a assisté au cours de sa longue vie. Derrière moi, une vieille américaine ravit son auditoire en déclarant avec un délicieux accent que « la vie est trop courte pour boire du mauvais rouge ». Nous sommes bien à Bordeaux. Le Couronnement de Poppée est le dernier opéra composé par Claudio Monteverdi. Il a connu un long sommeil de 300 ans, avant d’être redécouvert en 1888 et de s’imposer au répertoire. Il est généralement considéré comme l’œuvre où apparaît une innovation majeure et appelée à un grand avenir, l'aria. Le livret de Francesco Busenello met en scène les amours adultérines de l’empereur Néron et de la courtisane Poppée, sur fond d’intrigues de palais, d’assassinats et de commentaires impertinents des nourrices et valets. D’une grande m

Le Requiem de Verdi (Review de l'opéra du 7 Juin 2009 à la Basilique de St-Denis)

Le maestro napolitain de 67 ans, à la tête de l'Orchestre national de France ( ONF ), du choeur de Radio France vient de livrer une interprétation grandiose du Requiem de Verdi, oeuvre très célèbre composée il y a 135 ans pour célébrer l'écrivain romantique italien Alessandro Manzoni. Riccardo Muti, fidèle du Festival de Saint-Denis, y a dirigé l'ONF dès sa première invitation en 1982, déjà dans le Requiem de Verdi, oeuvre qu'il a aussi enregistrée au disque, dans une version qui fait aujourd'hui autorité. Le maestro, d'une élégance parfaite dans sa battue, réussit à obtenir une dynamique et une précision exceptionnelles tant de l'orchestre que du quatuor de solistes, la soprano italienne Barbara Frittoli, la mezzo russe Olga Borodina, le ténor mexicain Ramon Vargas, que j'avais déjà entendu à Bastille et qui reste assez décevant, et la basse russe Ildar Abdrazakov. La puissance de la musique, magnifiée par une interprétation qui frôle la perfection, se
Au cas où tu ne les connaitrais pas encore, Mélo'Men est un choeur d'hommes amateur qui rassemble une soixantaine de chanteurs gays ou gay-friendly. Fondé en 1994, la troupe privilégie le classique mais réserve aussi une place de choix à la variété. Saisons après saisons, le choeur a su, par la qualité de son travail artistique, gagner la reconnaissance du public, et a d'ailleurs même pu se produire sur de nombreuses scènes françaises et internationales. Fidèle depuis ses débuts à une éthique d'engagement,Mélo'Men s'associe régulièrement à des actions de solidarité et à des cérémonies commémoratives. A applaudir sans faute les vendredi 3 et samedi 4 juillet 2009 à 20h30 au temple des Batignolles à Paris sous la direction de John Dawkins. http://www.melomen.com/ Melo'Men en concert les 3 et 4 Juillet à 20h30 au temple des Batignolles 44, bd des Batignolles -75017 PARIS

Qui aime bien trahit bien ! (demi-tarif)

Nanie est comblée : elle est enceinte de son fiancé, Pascal, qui va prochainement emménager chez elle. Seul hic : Seb, le meilleur ami de Nanie, qu’elle héberge depuis trop longtemps, a décidé de rester. Et dans tout ça, Dadou, la meilleure amie de Nanie et de Seb, se sent un peu perdue… Un enchaînement de quiproquos, de coups bas et de petits mensonges savoureux… Quatre personnages survoltés dans cette comédie à trahir de rire ! Réserve ta place (9 euros au lieu de 18) en cliquant [ ICI ] Qui aime bien trahit bien - du 20 Mai au 4 Juillet à l'Alambic Comédie - 12 rue Neuve de la Chardonnière - 75018 PARIS M° Simplon