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Affichage des articles associés au libellé interview

Cyndi Lauper : le blues est une musique qui aide à se sentir mieux

Quelquefois lorsque je me rends sur le lieu d'une interview je me dis tout de même que j'ai de la chance. Non seulement l'artiste avec laquelle j'ai rendez-vous est une vraie légende, qui a par exemple côtoyé Michael Jackson ou Paul Mc Cartney et pris part au mythique Live Aid, mais c'est en plus une véritable icône des années 80, féministe en diable mais surtout incroyablement engagée auprès de la communauté Gay, lesbienne, bi et trans. Avec un planning hyper chargé ce n'était pas facile d'obtenir quelques minutes en face à face avec cette "fille qui ne veut que s'amuser" ... Finalement je réussi à la voir 25 minutes chrono, dans l'atmosphère cosy et ouatiné de la chambre d'un grand hôtel parisien. Elle ? C'est la grande Cyndi Lauper bien entendu, qui m'accueille le plus simplement du monde à l'occasion de la sortie de son nouvel album "Memphis Blues", et du concert qu'elle donnera à l'Olympia le 3 Juille

Adam Lambert : la diplomatie n'est pas ma spécialité

Me voila en route pour une nouvelle interview prévue dans un grand hôtel parisien à deux pas des Champs Elysées. Les premiers flocons de neige ont fait leur apparition et je manque de me casser la figure sur le verglas lorsque je m'aperçois que je suis un peu à la bourre. Sur le chemin je me dis que c'est tout de même bizarre d'avoir attendu plus d'un an sur la promo de ce nouvel artiste en France, moi qui pensais le voir débarquer ici bien plus tôt. En quelques minutes je me retrouve à l'étage de l'hôtel, coincé avec d'autres journalistes dans le petit hall privé de la chambre où ont lieu les entrevues. Quelques minutes d'attente et on me fait signe que c'est mon tour. Le chanteur (et acteur) Adam Lambert est installé, souriant, sur un grand canapé qui fait face à un grand lit sur lequel sont disposés plusieurs magazines en éventail (j'y reconnais certains magazines gay). Lorsqu'il se lève pour me serrer la main je suis impressionné par sa

Jérôme Van Den Hole : Alerte au beau gosse susceptible de squatter le top des charts !

Avec un nom à coucher dehors (si quand même un peu ...) mais un physique à surtout pas dormir dans la baignoire, Jérôme Van Den Hole risque au pire de ne laisser personne indifférent, au mieux d'expédier l'affligeant Grégoire et son agaçant collègue Christophe Maé aux oubliettes ... Là où le premier prend des airs affectés et nous fait presqu'une pieta juste pour dire "Allez danse !", là où l'interprétation du second ressemble à un mix entre crise d'épillepsie et syndrôme de Gilles de la Tourette, le majestueux Jérôme (un peu prince charmant version Marcel Gotlib tout de même) nous fait cadeau de la puissance d'une voix qu'on n'avait pas entendu depuis bien longtemps en France, et semble déterminé à y imposer une pop punchy et fraîche de qualité. La trentaine souriante et fort d'une formation classique dans le domaine de l'opéra (et oui !), notre homme autoproclamé "plus grand fan d'AC/DC de France", cite aussi bien

Mark Ronson : travailler avec tous ces musiciens m'a permis de repousser mes limites

Début d'après-midi ensoleillé. Je regarde l'heure et commence à rassembler le matériel habituel pour me rendre sur le lieu d'une toute nouvelle interview ... Pochette cartonnée, listing de questions, marqueur, appareil-photo, dictaphone, tout est prêt pour partir à la rencontre de ma "nouvelle victime". Paradoxalement je ne suis pas dans le même état d'esprit que d'habitude. L'anxiété et le trac ont fait place à une sorte de sérénité, bien entendu toujours mêlée d'une sympathique excitation. Pourtant dieu sait si la personnalité avec qui j'ai rendez-vous a de quoi impressionner... Multi-instrumentiste, dj, producteur d' Amy Winehouse , de Lily Allen , de Christina Aguilera , de Robbie Williams , des Kaiser Chiefs ou encore des Maroon 5 , mannequin à ses heures pour Zadig & Voltaire , designer pour Gucci , Mark Ronson , tout juste 35 ans, est tout simplement l'artiste new-yorkais le plus en vogue du moment. Il faut dire que ce n&

Goldfrapp : ''Head First'' est un disque qui doit inspirer confiance et abandon

Aller à la rencontre de popstars c'est souvent se retrouver dans le couloir vide et ouaté d'un grand hôtel, au bout duquel une porte s'ouvre et dévoile plusieurs personnes qui s'affairent. Les attachés d'un côté de la pièce, réquisitionnée en "salle d'attente" pour l'occasion, et dans un fauteuil ou faisant les cent pas: un homme qui te sourit poliment avant de reprendre la conversation en anglais qu'il tenait à son téléphone portable. J'arrive donc dans la fameuse pièce avec un peu de retard, et on m'annonce qu'il va falloir encore un peu attendre, et que la demi-heure d'entrevue qu'on m'avait promise, va se transformer en un misérable quart d'heure ... Soit ! Finalement on m'indique la chambre de mes futurs interviewés, dans laquelle l'atmosphère est toujours aussi ouatinée. Au fond de la pièce m'attendent mes deux nouvelles proies, il s'agit ni plus ni moins des deux protagonistes du groupe Goldfr

Pierre Lapointe : j'aime prendre des éléments de la culture en marge et les amener dans la culture pop

Comme souvent en ce moment, je me retrouve à nouveau dans le quartier de Pigalle, pour une entrevue que je pressens charmeuse, celle d'un artiste dont la carrière a commencé il y a déjà plus de 7 ans, puisque son premier album promotionnel date de 2002, mais qu'on ne connaît en France que depuis 2006, date de sortie de son superbe opus : "La forêt des mal aimés", sombre et théâtral. Métro Anvers, tout le monde descend ! Direction la Boule Noire, petite salle de spectacle qui se trouve juste à côté de la Cigale, où Pierre Lapointe m'attend. Je l'y avais applaudi l'applaudi, dans le cadre d'un des derniers concerts d'une série de 20, une sorte de résidence qui aura duré pratiquement tout un mois. A cette occasion j'y retrouvrais un artiste complet, taquin, complice avec son public, et paradoxalement très drôle entre des chansons plutôt intimistes et mélancoliques. Ici notre ami n'est pas encore la méga-star qu'il est dans son pays le Can